A LA UNE
du magazine éco-bretons
http://www.eco-bretons.info/lidee-sortie-libres-litterature-2016/
le programme de Libres en Littérature 2016
Rêvons demain
libre-en-litterature-2016-1
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Ce samedi 22 octobre 2016 à 20h30
au Comptoir Gâvrais
Rencontre avec
PAUL JORION autour de son nouvel opus Le dernier qui s’en va éteint la lumière (éditions Fayard), un essai passionnant et sans concession qui met en perspective les crises en cours, la nature humaine et notre capacité à affronter le soliton dévastateur qui submerge la planète. Il inaugure la sixième édition de Libres en littérature qui se déroule en Bretagne jusqu’au 16 décembre 2016. Programme complet à découvrir à la fin de cet article.
Défendre avec détermination la démocratie relève de l’essentiel,
et non de l’accessoire…
Aucun sursaut de l’espèce ne sera possible sans le rétablissement préalable de la démocratie dans ses droits.
Le soliton ? « une lame de fond formée de plusieurs vagues venues se superposer pour en constituer une seule, mais monstrueuse ». Le soliton selon Paul Jorion est aujourd’hui constitué d’une crise environnementale, d’une crise « de la complexité » liée à la mécanisation du travail et d’une crise économique et financière. Face à ce marasme, l’anthropologue et sociologue interroge la nature humaine et notre capacité ou non à affronter les conséquences de ces graves dérèglements. Notre espérance frise l’aveuglement et nos solutions ne sont souvent que des moyens de traiter la crise en calculant ce qu’elle peut nous rapporter. Renouer avec la démocratie, partager les richesses, moraliser le système économique et financier, échapper à la logique de profits à court terme, définir une éthique du vivre ensemble ou faire notre deuil de notre existence sont autant de pistes de réflexion que nous propose l’anthropologue dans cet essai passionnant et sans concession. A la réalité quantitative et dévastatrice de l’activité humaine, Paul Jorion oppose une vision qualitative du monde dont la finalité serait le bien commun. L’auteur, diplômé en sociologie et en anthropologie sociale, connu pour avoir annoncé la crise des subprimes, travaille à faire émerger une réflexion collective nécessaire à un changement radical et urgent.
Libres en littérature en un CLIC
libre-en-litterature-2016-1
Réservation conseillée – entrée libre
Le Comptoir Gâvrais
31 avenue des Sardiniers 56680 Gâvres
Tél.02.97.82.43.23 – Mel.lecomptoirgavrais@sfr.fr
Dans les Cafés-librairies de Bretagne
du samedi 22 octobre 2016 au vendredi 16 décembre
Cette première semaine
rencontrez
Paul Jorion, anthropologue et sociologue, connu pour avoir annoncé la crise des subprimes, est présent au Comptoir Gâvrais ce samedi 22 octobre 2016 à 20h30. Autour de son essai Le dernier qui s’en va éteint la lumière (éditions Fayard), passionnant et sans concession, échange & discussion avec le public présent sur les crises en cours et la nature humaine.
Réservations – entrée libre
Le Comptoir Gâvrais
31 avenue des Sardiniers 56680 Gâvres
Tél.02.97.82.43.23 – Mel.lecomptoirgavrais@sfr.fr
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Pascal Greboval, rédacteur en chef de la revue KAIZEN, vient construire un nouveau monde pas à pas…avec vous MERCREDI 26 octobre à 19h au Café-librairie nantais : Les Bien-aimés. KAIZEN est une revue bouillonnante qui sème, au fil des pages, les graines pour nourrir une transformation profonde et durable de nos modes de vie. Une lente métamorphose à découvrir à travers les reportages consacrés aux initiatives pionnières, les interviews de ces porteurs de (r)évolutions, les thématiques riches de découvertes.
KAIZEN se décline en magazine bimestriel, en Hors-séries, en version web & c’est aussi un manifeste en faveur d’une société écologique et humaine : http://www.kaizen-magazine.com/manifeste-2/
Réservations – entrée libre :
Les Bien-aimés
2 rue de la Paix – 44000 Nantes
Tél. 02 85 37 36 01 – Mel : librairielesbienaimes@gmail.com
Site : www.les-bien-aimes.fr
WEEK-END consacré à la Syrie
La Cour des Miracles reçoit HAMID SULAIMAN sur son stand installé à Quai des Bulles le samedi 29 et le dimanche 30 octobre. Ce jeune auteur signe son premier roman graphique FREEDOM HOSPITAL consacré à la vie quotidienne d’un hôpital clandestin. Freedom Hospital évoque la guerre. Il est aussi d’une histoire d’amour et d’amitié, de solidarité et d’entraide, de courage et de soif de liberté. C’est l’histoire d’une société syrienne et de sa jeunesse en marche.
Information :
La Cour des Miracles -18, rue de Penhoët 35000 Rennes
Tél. 02 99 79 55 87 – Mel : lacourdesmiracles@orange.fr
Quai des Bulles 2016 : www.quaidesbulles.com/
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Plus au sud…à l’écume…le Café-librairie de l’île de Groix, nous recevons Maram Al Masri et Maryam Samaan, deux femmes engagées, deux artistes talentueuses le samedi 29 octobre à 18h. Maram Al Masri sculpte des poèmes à la fois sobres et percutants, ciselés et envoûtants, réels et sublimés. Ses recueils dont Elle va nue la liberté sont notamment édités aux éditions Bruno Doucey. Maryam Samaan est une jeune plasticienne dont les oeuvres font sens et nourrissent son engagement en faveur d’une Syrie libre et pacifiée. Ce dialogue entre Maram Al Masri et Maryam Samaan est précédée de la projection du documentaire de Bernard Louargant consacré à Maram Al Masri, la poétesse aux pieds nus.
Informations & réservations :
L’écume…
3, place de l’Eglise 56590 Île de Groix
Tél. 02 97 56 42 67 – Mel : lecume-groix@orange.fr
Pour consulter le programme complet, cliquer sur le lien ci-dessous
Paul Jorion
Le dernier qui s’en va éteint la lumière
éditions Fayard – 273 pages – 19 euros
Venez rencontrer Paul Jorion
ce samedi 22 octobre à 20h30
au Comptoir Gâvrais* – Gâvres – 56
dans le cadre de la sixème édition de Libres en Littérature
Rêvons demain
Défendre avec détermination la démocratie relève de l’essentiel,
et non de l’accessoire…
Aucun sursaut de l’espèce ne sera possible sans le rétablissement préalable de la démocratie dans ses droits.
Le soliton ? « une lame de fond formée de plusieurs vagues venues se superposer pour en constituer une seule, mais monstrueuse ». Le soliton selon Paul Jorion est aujourd’hui constitué d’une crise environnementale, d’une crise « de la complexité » liée à la mécanisation du travail et d’une crise économique et financière. Face à ce marasme, l’anthropologue et sociologue interroge la nature humaine et notre capacité ou non à affronter les conséquences de ces graves déréglements. Notre espérance frise l’aveuglement et nos solutions ne sont souvent que des moyens de traiter la crise en calculant ce qu’elle peut nous rapporter. Renouer avec la démocratie, partager les richesses, moraliser le système économique et financier, échapper à la logique de profits à court terme, définir une éthique du vivre ensemble ou faire notre deuil de notre existence sont autant de pistes de réflexion que nous propose l’anthropologue dans cet essai passionnant et sans concession. A la réalité quantitative et dévastatrice de l’activité humaine, Paul Jorion oppose une vision qualitative du monde dont la finalité serait le bien commun. L’auteur, diplômé en sociologie et en anthropologie sociale, connu pour avoir annoncé la crise des subprimes, travaille à faire émerger une réflexion collective nécessaire à un changement radical et urgent.
Gaëlle Pairel, coordinatrice de la FCLB
*Information & réservation conseillée
Le Comptoir Gâvrais
31 avenue des Sardiniers 56680 Gâvres
Tél.02.97.82.43.23 – Mel.lecomptoirgavrais@sfr.fr
Isabelle Renaud
Baby-Sittor
éditions Thierry Magnier – 7,20 euros – 137 pages – octobre 2016
Dès 9 ans
Cette fois, je tenais une preuve énorme, irréfutable. Je n’étais PAS une petite chose fragile.
j’avais le droit de vivre.
Nine a un énorme problème avec ses parents et plus particulièrement avec sa mère férocement protectrice. Sa vie change le jour où sa mère reprend ENFIN le travail après 10 années de services maternelles sans faille auprès de sa fille unique. Il faut donc une nounou pour garder Nine. C’est alors qu’Anil débarque casqué dans la vie de la famille. Un baby-sittor sur destrier motorisé qui va s’avérer libérateur…
Ce roman tonique interroge avec humour le quotidien d’une enfant protégée jusqu’à l’étouffement. Grâce à Anil et Queen of England, sa moto aux jantes dorées, Nine se sent vivre, écoutée. Pas à pas, juchée sur deux roues, elle prend son envol en compagnie de son nouvel ami et découvre la vie loin du regard et de l’anxiété permanente de ses parents. Ces derniers vont à leur tour digérer un passé dramatique et accepter que leur fille se frotte aux joies de l’existence avec et sans eux. Un joli roman sur l’amitié, l’émancipation à hauteur d’enfant, l’envie de partager avec l’autre le droit de rêver, le goût des voyages et de la nouveauté. Un hymne joyeux à la liberté à déguster à toute allure !
Les éditions Le Ver à Soie
Rencontre avec Virginie Symaniec
au Café-librairie l’Ivraie – Douarnenez
jeudi 29 septembre à 20h30
Information : Tél.09.73.65.03.73
19, rue Voltaire
Virginie Symaniec, fondatrice des éditions Le Ver à Soie*, est actuellement en résidence d’écriture à Douarnenez invitée par l’association Rhizomes**.
L’occasion de faire un focus sur cette jeune et talentueuse maison d’édition qui choisit de décliner le thème de l’exil à travers ses publications. Plusieurs collections, entre romans et albums jeunesse, constituent un catalogue où chaque livre, véritable bel objet illustré par Elza Lacotte, est aussi une source de voyage, d’émerveillement, d’émotions et de réflexions autour de l’ailleurs, du départ…
La Déesse des vers à soie
D’après un conte traditionnel chinois sur l’exil
éditions Le Ver à Soie – 53 pages – 2014 – 14 euros
Pendant tout le temps qu’avait duré le voyage, ils s’étaient beaucoup aimés. Chevauchant les airs, ils avaient d’abord commencé à se ressembler. Puis, peu à peu, ils s’étaient métamorphosés pour ne devenir qu’un seul et même être : une jeune femme à tête de cheval, au ventre aussi rond et aussi doux qu’un cocon de soie.
Cannü, jeune fille chinoise belle et intelligente, vit seule avec son père et un cheval blanc qui comprend le langage des hommes. Cannü et le cheval se promettent l’un à l’autre. Désemparé, le père tue alors l’animal. Se sentant coupable, Cannü s’approche de la dépouille et se retrouve soudainement habillée de la peau du destrier qui l’emporte dans le ciel en direction du Printemps. Elle devient la déesse des vers à soie & la légende raconte qu’elle protège les femmes d’un amour médiocre et apporte la richesse. Car lorsqu’elle veut parler le langage des hommes, à la place des mots sort un long et très fin fil de soie source de prospérité pour ceux qui les cultivent.
Les superbes sérigraphies en noir et blanc de Elza Lacotte*** accompagnent avec force et délicatesse ce conte cruel et poétique. Le dessin plein de fougue ou de douceur sort du cadre, se déploie ou souligne avec sobriété l’onirisme et le lyrisme de cette histoire traditionnelle.
Deux autres albums jeunesse sont proposés par les éditions Le Ver à Soie :
Le petit arbre plume, de Pascale Graciet illustré par Elza Lacotte
Une jolie histoire sur un arbrisseau qu’une tempête éloigne de sa famille et qui va réinventer sa vie dans une autre forêt. Ici, le dessin superbe se décline en rouge et noir sur fond vert. Lumineux !
&
Mon cousin Hugo par Coco des Amériques, ill.Elza Lacotte
On retrouve l’esprit voyageur de l’illustratrice Elza Lacotte qui propose ici de très belles illustrations notamment des cartes du monde magnifiques et colorées pour accompagner un texte vif, intelligent, instructif et ludique.
Dans la collection 50 000 signes :
Mamou de Angi Máté
Prix Sandor Brody en 2009
traduit du hongrois par Zsuzsa Kosza , illustrations de Elza Lacotte
éditions Le Ver à Soie – 77 pages – 2015 – 16 euros
Je m’en lassais vite et je crois que j’aurais même oublié ces pensées, si mamou n’avait pas été une aussi bonne trouveuse de grincements et une si bonne secoueuse de sommeil. Alors comme ça elle disait toujours les pères à mes oreilles trempées de sueur et rouges de sommeil. Alors, à chaque fois qu’elle tournait la mèche et qu’elle sortait le lit, je savais qu’il allait s’ensuivre du secouage et du réfléchir.
Un roman tendre, drôle et émouvant porté par l’imaginaire de la jeune narratrice et sa langue inventive. Ce langage de l’enfance qui pose des images et des sensations sur les situations et les personnes qui les entourent. Une vision impressionniste de la vie offerte à hauteur de cette petite fille qui vit seule avec sa grand-mère après le décès de sa mère. Une mort que Mamou, grand-mère revêche mais néanmoins attentive, semble reprocher à Angyella : « Puis, j’ai appris que je n’avais pas de père, que ma mère est morte. Et ça, mamou le disait comme si elle ne voulait pas le laisser échapper de sa bouche, serrée, et ses yeux ne m’aimaient pas ». Pour échapper à un quotidien triste et parfois violent, la narratrice laisse pousser des jardins sur ses genoux, devient cheval et accumule les bêtises. Mamou est aussi un roman contemporain venu de l’Est de l’Europe qui interroge la place de l’enfant sous les régimes autoritaires. Un très beau 1er roman à lire dès l’adolescence.
Gaëlle Pairel, coordinatrice de la FCLB
*Le Ver à Soie
**Association Rhizomes
***Plasticienne diplômée de l’École régionale des Beaux-Arts de Rennes : https://elzalacotte.wordpress.com/