Actualité

Fin de la 4e édition de Livres en scène

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Cette programmation dédiée à la littérature jeunesse était orchestrée et accueillie par nos Cafés-Librairies.

◾️ Merci à nos invités : Yves COTTEN, Victor HUSSENOT, Ronan MANCEC, Anne-Laure BONDOUX et Sean SEAGO, Marie BOBIN et François GAILLARD, Stéphane NICOLET et Étienne ROUX, Clémence SABBAGH, Maria DIAZ et Jack de ALMEIDA FOURRE . . .

◾️ Merci aux maisons d’édition : La Joie de lire, La Martinière Jeunesse, Éditions Théâtrales, Les Fourmis Rouges, Gallimard Jeunesse Romans, Éditions de L’Ailleurs . . .

◾️ Merci à nos soutiens financiers. Cet événement s’inscrivait dans le cadre de L’Été culturel en Bretagne et de Partir en Livre – Centre national du livre . . .

◾️ Merci à vous cher public pour votre participation enthousiaste !

Bonnes lectures et rendez-vous l’année prochaine pour une cinquième édition.


Aperçu du programme

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LIVRES EN SCÈNE

Du 19 juin au 19 juillet 2024, quinze événements sont programmés autour de huit propositions originales. La littérature jeunesse entre en scène grâce à :

Yves COTTEN, Victor HUSSENOT, Ronan MANCEC (Compagnie La mort est dans la boîte),
Anne-Laure BONDOUX et Sean SEAGO, Marie BOBIN et François GAILLARD,
Stéphane NICOLET et Étienne ROUX (Compagnie Les bruits sonnants), Clémence SABBAGH,
Maria DIAZ et Jack de ALMEIDA (duo Kalmedaz)

Livres en scène

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Du mercredi 19 juin au vendredi 19 juillet 2024

Vous lisez un peu, beaucoup, en cachette, à la lumière d’une lampe torche, ou en ouvrant grand les oreilles pour écouter lire à voix haute ? Enfants hauts comme trois pommes, jeunes (et adultes !) de tous âges, seuls ou en famille, Livres en scène est fait pour vous ! Façonné sur mesure, cet événement investit les cafés-librairies des petites et moyennes villes, des campagnes, du bord de mer partout en Bretagne.

Affiche Livres en scène 2024
Programme accessible en cliquant sur ce lien ou sur le visuel ci-dessus.

Cette 4ème édition vous invite à : Faire l’expérience de livres qui s’animent sous vos yeux, se transforment en comédie pirate, conte musical, lecture chantée, concert dessiné… Découvrir les secrets de création et de fabrication des livres… Participer à réinventer les histoires en compagnie de leurs auteurs et autrices.

Prenez date et réservez vos places pour ce coup de projecteur sur la littérature jeunesse sous toutes ses formes et expressions. Du 19 juin au 19 juillet 2024, le rideau s’ouvre sur une sélection variée de livres. Auteurs, autrices, artistes, illustrateurs, illustratrices entrent en scène.

Qui sait, peut-être qu’après ces rencontres fantastiques, vous aurez une folle envie d’écrire vos propres histoires, de les dessiner, de les chanter, ou tout simplement : de lire.

Le spectacle peut commencer. Bonne édition.

Éditorial mis en scène.

Programme de la semaine

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Une rencontre et des lectures avec

Antoine MOUTON
Vendredi 26 avril à 20h
La Dame Blanche – Port-Louis

Antoine Mouton est auteur. Il a publié des recueils de poèmes, des romans et des textes dans diverses revues (Jef Klak, Trafic). La photographie est présente dans la plupart de ses livres. Cette rencontre présentera principalement son dernier recueil publié à La Contre Allée :

Poser problème
Le journal d’une journée. Les heures défilent au fil des pages. Le quotidien ainsi découpé se répète, se transforme. Comme si l’ordinaire tentait de se métamorphoser en exceptionnel, tragique ou comique.

La rencontre se poursuivra avec HKZ le livre du revenir, son dernier texte paru chez Ypsilon éditeur.
Un carnet comme un long poème qu’il compose entre 2019 et 2021, pour que rien ne disparaisse, surtout pas Hermine Karagheuz (HKZ), sa grande et vieille amie. En collectant les traces de son existence, il dessine le portrait d’une artiste libre, passionnée. Une déclaration d’amitié, d’amour pour HKZ, qu’il accompagnera jusqu’à la fin de sa vie.

« Tous les livres sont écrits au trop tard d’un indicatif vague, d’un impératif personnel, d’un conditionnel désamorcé. Et si les livres n’existaient pas, nous nous perdrions dans les arcanes du jamais. J’écris l’histoire d’Hkz au trop tard pour que la grande vague du jamais ne la recouvre pas entièrement. »
(p.30, HKZ le livre du revenir, éd. Ypsilon)

Crédit photographique : Justine Arnal

Programme de la semaine

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Deux rencontres-lectures en présence de

FALMARÈS
Vendredi 19 avril à 19h aux Déferlantes – Morlaix

Claude FAVRE
Samedi 20 avril à 19h aux Métamorphoses – Douarnenez


Falmarès est l’une des plus jeunes voix de la poésie guinéenne. Dans son parcours – son exil – sinueux, il ne cesse d’écrire. Ses premiers recueils ont été publiés en France par les éditions Les Mandarines : Soulagements (2018), Soulagements 2 (2020) et Lettres griotiques (2021). Puis par les éditions Yigui : Syli ô Guinée (2023). Qualifié de « Réfugié poétique », il dit n’écrire pas seulement pour lui mais pour celles et ceux qui ont vécu et continuent de vivre une histoire semblable à la sienne. Sa poésie se fait ainsi intime autant qu’universelle.

Catalogue d’un exilé est son dernier recueil préfacé par le poète tchadien Nimrod. Écrit entre 2019 et 2023, il réunit une centaine de poèmes de formes brèves teintée de lyrisme et présentée par Falmarès comme un « outil d’apprentissage, un moyen de résistance, un moyen de survie » (p.27). Son histoire est celle d’une mémoire vive permanente qui lui a donné la force de traverser les pays et de rejoindre l’ouest de la France, sa terre d’accueil. Il convoque régulièrement ses souvenirs d’enfance et son héritage familial auquel appartiennent les griots. Son héritage est aussi celui des poètes à qui il rend hommage : Senghor, Césaire, Rimbaud, et tant d’autres. Il apprivoise le présent, la vie qui malgré tout continue, en poésie toujours.
Cette odyssée « falmarésienne » pleine d’espoir contient une vraie musicalité. Falmarès se « déclame être lyre » (p.230). Nous l’entendrons au rythme de cette rencontre grâce à plusieurs lectures de poèmes.

« Carte d’identité
Je ne suis ni guinéen ni africain
Je ne suis ni français ni américain
Ni d’aucune autre nationalité.

Poète je suis,
La littérature est ma patrie
La poésie, ma langue nationale. »
(p.69 Catalogue d’un exilé, éd. Flammarion)

Crédit photographique : Marie Dos Santos-Barra


Claude Favre est poète, performeuse. Elle a collaboré aux Cahiers critiques de poésie du Centre international de poésie de Marseille (CipM), elle est publiée par des maisons d’édition indépendantes et dans des revues telles que Attaques (éd. Presses du réel, collection Al Dante). Ses deux derniers textes Thermos fêlé et Alep, quinze heures du matin sont au cœur de ces rencontres. Sa langue, dite de guingois, se joue de la syntaxe et s’invente parfois par accidents.

Alep, quinze heures du matin
C’est un chant d’amour pour Alep, pour celles et ceux dont les enfants ne connaissent que la guerre. Claude Favre ouvre grands les yeux, les oreilles, la bouche pour ne pas se [nous] laisser happer par le cours de la vie. Des mots, des images, il y en a beaucoup. Ils se répètent, on s’en méfie, ils paraissent insuffisants ou débordent. Des voix fantômes se font entendre : « ne me laisse pas tomber » comme pour empêcher l’horreur de recommencer. La langue tient, tente de nommer, de dire que « cela pourrait s’appeler la vie » (p.11), comme une prophétie : il y a, il y aura.

Thermos fêlé
Un journal-poème écrit au cœur de l’hiver dédié aux victimes des politiques sociales. C’est aussi une adresse à celles et ceux qui observent, témoins démunis ou indifférents, cette réalité vacillante (attentat, guerre, racisme…). Claude Favre appelle à se ressaisir des mots sans « périphrases hypocrites » (p.36) et convoque d’autres poètes. Le texte se vide de tout superflu, disparition de la ponctuation et de certains mots, collages, sans que cela en affecte le sens. Il va à l’essentiel, il va à l’urgence.

« dis, moi, mais dis-moi écarte les peurs, que le chemin soit de traverses, à vivre pas de droit chemin à nulle surprise, dis-moi mais dis-moi, parle-moi, traverse ma bouche traversée de
bouches »
(p.73, Alep, quinze heures du matin, éd. Les Presses du réel)

« il faudrait faire joie des mots, troubler mieux le langage pour décoller l’œil du guidon, agrandir l’horizon pour, contre chacun sur son quant-à-soi (…) »
(p.31. Thermos fêlé, éd. L’Herbe qui tremble)

Crédit photographique : Jean-Marc de Samie

Au programme cette semaine

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Une rencontre et une lecture performance avec

Claude FAVRE
Jeudi 11 avril à 19h
Livres in room – Saint-Pol-de-Léon

Claude Favre est poète, performeuse. Elle a collaboré aux Cahiers critiques de poésie du Centre international de poésie de Marseille (CipM), elle est publiée par des maisons d’édition indépendantes et dans des revues telles que Attaques (éd. Presses du réel, collection Al Dante). Ses deux derniers textes Thermos fêlé et Alep, quinze heures du matin sont au cœur de ces rencontres. Sa langue, dite de guingois, se joue de la syntaxe et s’invente parfois par accidents.

Alep, quinze heures du matin
C’est un chant d’amour pour Alep, pour celles et ceux dont les enfants ne connaissent que la guerre. Claude Favre ouvre grands les yeux, les oreilles, la bouche pour ne pas se [nous] laisser happer par le cours de la vie. Des mots, des images, il y en a beaucoup. Ils se répètent, on s’en méfie, ils paraissent insuffisants ou débordent. Des voix fantômes se font entendre : « ne me laisse pas tomber » comme pour empêcher l’horreur de recommencer. La langue tient, tente de nommer, de dire que « cela pourrait s’appeler la vie » (p.11), comme une prophétie : il y a, il y aura.

Thermos fêlé
Un journal-poème écrit au cœur de l’hiver dédié aux victimes des politiques sociales. C’est aussi une adresse à celles et ceux qui observent, témoins démunis ou indifférents, cette réalité vacillante (attentat, guerre, racisme…). Claude Favre appelle à se ressaisir des mots sans « périphrases hypocrites » (p.36) et convoque d’autres poètes. Le texte se vide de tout superflu, disparition de la ponctuation et de certains mots, collages, sans que cela en affecte le sens. Il va à l’essentiel, il va à l’urgence.

« dis, moi, mais dis-moi écarte les peurs, que le chemin soit de traverses, à vivre pas de droit chemin à nulle surprise, dis-moi mais dis-moi, parle-moi, traverse ma bouche traversée de
bouches »
(p.73, Alep, quinze heures du matin, éd. Les Presses du réel)

« il faudrait faire joie des mots, troubler mieux le langage pour décoller l’œil du guidon, agrandir l’horizon pour, contre chacun sur son quant-à-soi (…) »
(p.31. Thermos fêlé, éd. L’Herbe qui tremble)

Crédit photographique : Jean-Marc de Samie